Formation “Sciences en tout genre”
Manque de confiance en soi chez les jeunes filles, différences de goûts entre matières littéraires ou scientifiques… Est-ce vraiment une question de biologie ?
Les stéréotypes de genres sont partout dans notre société, à tel point que certains sont inscrits dans notre culture, créant des préjugés et discriminations entre les individus. Dès 4 ans, un enfant a déjà intégré que l’homme à une posture dominante dans la société alors même qu’il n’est qu’en maternelle. Pourtant, rien n’indique que celui-ci à été exposé à des stéréotypes de genre explicites. Comment éviter de véhiculer implicitement des stéréotypes de genre ? Comment combattre ces stéréotypes ?
La mixité qui prévaut dans l'éducation nationale ne se retrouve pas dans les choix d'orientation des élèves, qui se heurtent souvent à des stéréotypes de genre. Ceux-ci influencent la manière dont les élèves construisent leur identité de fille ou de garçon, et modifient leur posture par rapport aux sciences et technologies. Après avoir distingué sexe et genre au regard de la biologie, cette formation propose de s’interroger sur la manière dont se construit l'intérêt ou le désintérêt des filles et des garçons pour les matières scientifiques grâce aux outils de la psychologie et des sciences de l'éducation.
Merci aux intervenants extérieurs qui ont animé cette formation :
- Lisa FERICELLI, doctorante en psychologie du développement et sciences de l'éducation, formatrice à l’INSPE. Elle travaille sur les rapports au numérique des enfants en lien avec leur socialisation de genre dans leur contexte familial et leur contexte scolaire.
- Ninon JUNCA, chargée de la mise en œuvre du projet RESET (Redesigning Equality and Scientific Excellence Together), financé par la Commission Européenne, qui regroupe un consortium de sept universités européennes. Ce projet agit pour l’égalité des genres dans la recherche et l’excellence scientifique.
- Chantal MENINI, enseignante-chercheuse à l'institut de Mathématiques de Bordeaux, intervenante dans le cadre du projet “Moi mathématicienne, moi informaticienne” dont l’objectif principal est d’encourager les filles à s’orienter vers des études scientifiques.
- Marion PAOLETTI, professeure de science politique à l’université de Bordeaux, au sein de la faculté de droit et science politique, membre du comité de rédaction de la revue Travail, genre et société. Elle a travaillé sur la mise en œuvre de la réforme de la parité en France. Après avoir été chargée de mission « parité égalité diversité » pour l’université de Bordeaux entre 2014 et 2022, elle est depuis 2021 responsable scientifique du projet RESET.
- Marie-Claude RAGE, professeure de mathématiques puis de documentation, coordinatrice départementale pour l’Education artistique et culturelle en Dordogne Chargée de mission EMI.
- Marc ZEITOUN, professeur à l’Université de Bordeaux, il effectue sa recherche au Laboratoire Bordelais de Recherche en Informatique (LaBRI). Intervenant dans le cadre du projet “Moi mathématicienne, moi informaticienne” dont l’objectif principal est d’encourager les filles à s’orienter vers des études scientifiques.